lundi 30 mars 2009

"DOCTOR BLOOD'S COFFIN" (1961)




Réalisé par Sidney J. Furie, d'après un scénario de
Nathan Juran, (plus connu pour ses réalisations mythiques comme "The black castle" (1952) avec Boris Karloff et Lon Chaney jr, "The deadly mantis "(1957), "The brain from planet Arous" (1957), "Le 7ème voyage de Sinbad"(1958), "Attack of the 50 foot woman" (1958) et "Jack the giant killer" (1962)), ce film fantastique met en scène Kieron Moore dans la peau du docteur Peter Blood, médecin quelque peu "dérangé" qui, via la science, assassine certains pour en sauver d'autres.


Il a été renvoyé de l'hôpital où il travaillait au vu et au su des expériences qu'il pratique.


Il se réfugie dans un petit village côtier anglais, où il espère tranquillement et secrètement poursuivre ses étranges travaux...




Il retrouve son père, docteur lui aussi mais en retraite (Ian Hunter, vu notamment dans "The tower of London" (1939) de Rowland V.Lee avec Boris Karloff, Basil Rathbone et Vincent Price, et "Dr Jekyll and Mr Hyde" (1941) de Victor Fleming avec Spencer Tracy), et qui ignore tout des sombres agissements de son fils.


Blood fils s'amourache d'une jeune infirmière, Linda Parker incarné par la toujours savoureuse Hazel Court.




Le résultat des expériences du terrifiant dr Blood (dr Sang!!!) est catastrophique, ce qui amène un des personnages de l'histoire à obtenir le faciès cadavéreux des affiches ci-dessus, genre "beau ténébreux"mort-vivant au teint pâle!!!




Des autochtones disparaissent en nombre pour assouvir les "fantasmes" créatifs du docteur, qui, héritier du docteur Frankenstein, en viendrait presque à attirer la sympathie avec la conviction de la justesse de ses actes malgré de piteux aboutissements...




C'est vrai quoi, il faut bien que jeunesse se passe!!!




Et si l'on braque nos savants, la recherche va encore prendre un coup dans l'aile!!!










LA LOBBY CARD DE LA MORT


LA PHOTO DU JOUR


dimanche 29 mars 2009

PROCHAINE SEANCE


LA LOBBY CARD DE LA MORT


LA PHOTO DU JOUR


"THE VEIL: Vision of crime" (1958)

















































Le 02 Février 1969, Boris Karloff, baron de l'épouvante, nous quittait...
Pour commémorer dignement les 40 ans de la disparition de cet immense comédien, nous vous proposons un voyage dans le temps, plus précisèment en 1958, année où sortit sur les écrans télé une série américano-anglaise de 10 épisodes de 26 mn en saison unique: "The Veil" (Le Voile).
Produite par Frank.P.Bibas et Hal Roach jr, cette série mélange subtilement intrigue policière et éléments fantastiques.
Présentée par Boris Karloff à la manière d'"Alfred Hitchcock présente" ou "La quatrième Dimension", les segments se situent souvent à l'époque victorienne, et Karloff incarne aussi certains personnages.
Le concept sera repris en 1960 dans une série culte toujours présentée et interprétée par le Grand KARLOFF : "Thriller" (rien à voir avec le clip de Michaël Jackson ou une autre série fantastique anglaise du même titre).
Le 1er épisode intitulé -Vision of crime-est mis en scène par Herbert L.Strock, artisan du genre fantastique qui a réalisé des perles comme "The magnétic Monster" (1953), "Riders to the stars" (1954), "Gog" (1954), "I was a teenage Frankenstein" (1957), "Blood of Dracula" (1957), "How to make a monster" (1958), "Men into space" (1959), "The devil messenger" avec Lon Chaney jr (1961), "The crawling hand" (1963), et "Monster" avec John Carradine (1979).
L'histoire est la suivante: Londres, Angleterre, époque victorienne:
Hart Bosworth, un chimiste, est assassiné de 2 balles de derringer une nuit dans son laboratoire...
La même nuit, George Bosworth (Robert Hardy), son frère, en partance pour Paris par bâteau, a une vision de l'assassinat de son frère et demande au capitaine du bâteau (Donald Lawton) de le ramener à Londres.
Pendant ce temps, le sergent de police Chester Wilmore (Boris Karloff) et son adjoint, le constable Hawton (Patrick Mac Nee) mènent l'enquête et recueillent le témoignage d'une vieille femme, Miss Bertha Clink (Betty Fairfax), qui se présente comme le témoin visuel du meurtre.
Un pauvre bougre appelé Albert Ketch (Terence De Marney) est donc arrêté.
George est convaincu de par sa vision de l'innocence de Ketch.
Mais la propre femme de George (Jennifer Raine) croit aussi, comme la police, à la culpabilité du vieil homme.
George se trouve donc seul à vouloir retrouver le vrai coupable tout en cachant l'existence de sa vision...
Cet excellent épisode de démarrage de série ressemble à une pièce de théâtre filmée, la seule scène "d'action" se situe au début du show avec le meurtre d'Hart Bosworth.
Mais celà ne nuit en rien à l'intérêt de l'histoire, le développement de celle-ci se portant plus sur la psychologie des personnages et leur interaction.
Les décors sont soignés, rendant parfaitement l'époque victorienne, sans aucune scène extérieure. Cet aspect "confiné" de l'histoire renforce la pesanteur du suspense.
Le casting est absolument fabuleux, nous permettant de retrouver Boris Karloff en compagnie du futur John Steed, Patrick Mac Nee (87 ans cette année), déjà très à l'aise avec la caméra télé, car à l'époque du tournage en 58, ce n'est déjà plus un débutant; il a déjà près de 20 ans de carrière derrière lui.
Nous avons aussi l'excellent Robert Hardy, excellent comédien de théâtre très connu en Angleterre (il est Cornélius Fudge dans la série des Harry Potter, mais avant toute chose, un comédien de 84 ans au talent prolifique qui a été un fabuleux Winston Churchill).
On retrouve aussi feu la comédienne Jennifer Raine (1932-1993), qui fût la femme de l'acteur Whit Bissell (The Time Machine) et la belle-fille d'Alan Napier ("Batman" avec Adam West).
Egalement Betty Fairfax qui joua dans des films comme "Le portrait de Dorian Gray", "Dragonwyck" avec Vincent Price, "Son of Dr Jekyll" et "Abbott and Costello meet Dr Jekyll and Mr Hyde".
N'oublions pas Terence De Marney qui est aussi un habitué du genre, ayant notamment joué dans "Doctor Who"...






lundi 23 mars 2009

IMAGE VICTORIENNE


Photo de style et d'époque victorienne...

TEX AVERY




En JANVIER 1936, Tex Avery tourne son 1er dessin animé pour la WARNER : "Gold diggers of '49".
C'est sa première renconte avec le personnage de Porky
Pig..
Tex, déjà très à l'aise avec les personnages, nous gratifie de moments de bravoure comme un nuage de fumée qui métamorphose en noirs 2 blanchisseurs chinois, ou cette séquence où le personnage de Beans redémarre sa voiture en panne d'essence avec de l'alcool...
L'histoire: GOLDVILLE CITY, Juillet 1849...
Porky Pig surveille sa fille Little Kitty et son soupirant BEANS; Porky gagne une mine d'or au jeu, mais se fait détrousser d'un sac d'or par un bandit. Il promet sa fille à Beans si celui-ci lui ramène le précieux sac. Il rattrape le voleur, et rend le sac au goinfre de Porky qui l'ouvre et récupère...son déjeuner qu'il engloutit aussitôt...
A SUIVRE...

LA PHOTO DU JOUR


dimanche 22 mars 2009

LA PHOTO DU JOUR

























JOAN CRAWFORD en compagnie du roi du poulet frit, le COLONEL SANDERS, inventeur de la recette du Kentucky's Fried Chicken, dont le visage est aussi célèbre aux USA que l'éfigie de l'Oncle Sam...

lundi 16 mars 2009

séries en série


La passion pour le genre fantastique passe aussi par les séries...
Ce blog vous proposera d'en découvrir des inédites ou d'en redécouvrir certaines qui sont devenues cultes comme "The twilight zone"...
A vos petites lucarnes...
Nous commencerons dès le prochain post par le 1er épisode de "THE VEIL", une série de 12 épisodes à saison unique dont chaque segment est présenté par Boris Karloff..

L'univers dingue de TEX AVERY


Dans la droite ligne de ce que proposait en son temps "La Dernière Séance", je vous propose de redécouvrir ensemble cet univers de dessins animés à la fois drôles et délicieusement caustiques, marques indélébiles d'un auteur-dessinateur qui savait pertinemment bien observer ses congénères (souvenez vous de la girl et du loup...)
Vous savez quoi, je suis heureux...

LA PHOTO DU JOUR


ANDREW RATOUCHEFF, acteur, nain....
Il aimait imiter Marilyn MONROE et Maurice CHEVALIER...
La grandeur du talent et du génie ne connait pas de limites de tailles...

dimanche 15 mars 2009

THE NIGHT WALKER

http://www.youtube.com/watch?v=kz2yFMbvdrI

the night walker

http://www.youtube.com/watch?v=qWVhS-qcNDE

"THE NIGHT WALKER" (suite et fin)
































Tiré d'un roman de ROBERT BLOCH, "THE NIGHT WALKER" (Celui qui n'existait pas) occupe un espace particulier dans l'univers si riche des films fantastiques...
Il y règne une atmosphère perpètuellement étrange, relayée par la musique lancinante de Vic Mizzy, orchestrée par le maître des musiques fantastiques des années 50 chez UNIVERSAL, Joseph GERSHENSON (c'est lui qui créa le fameux thème de "L'étrange créature du lac noir")...
Le maquillage le plus effrayant du film, celui du mari aveugle au visage brûlé (voir post précédent), est créé par Bud WESTMORE de la fameuse dynastie des WESTMORE, qui fabriquèrent des maquillages de monstres et autres pendant de nombreuses générations...
Le film propose ROBERT TAYLOR et BARBARA STANWYCK (salut chère Miss Hyde qui sait pourquoi!!!), ex-mari et femme à la ville et à nouveau partenaires à l'écran.
Le film est d'emblée intéressant du point de vue de ces 2 acteurs qui ont formé un couple et dont les personnages ici sont intimement liés au travers d'un miroir déformant..

L'histoire est absolument captivante...
Un vieil ingénieur, Howard TRENT (Hayden Rorke, délicieusement horrible à tous points de vue dans le film), aveugle et ne se déplaçant qu'avec une canne, marié à Irène TRENT (BARBARA STANWYCK), pense que son épouse rêve la nuit en parlant dans son sommeil à un bel amant: la perspective d'être ainsi trompé et bafoué par sa femme rend fou TRENT qui enregistre les soupirs énamourés de son épouse sur bandes magnétiques...
Il fait venir chez lui l'avocat Barry MORELAND (ROBERT TAYLOR), qu'il soupçonne d'être l'amant en question...
Suite à une terrible dispute avec sa femme, TRENT s'enferme dans son laboratoire à l'étage, mais celui-ci explose et l'incendie ravage le labo.
Trent disparait brûlé vif sans laisser de traces...

Quelques jours plus tard, alors que sa veuve occupe toujours le rez-de -chaussèe de la maison, des bruits de la canne de TRENT se font entendre à l'étage en pleine nuit, dans le labo détruit...
En s'y rendant, Irène tombe sur le "spectre" au visage brûlé de son mari...
Elle s'évanouit, pour se réveiller tranquillement dans son lit...
Etait-ce un rêve ou la réalité??
Irène quitte sa maison pour s'établir à l'arrière de son salon de coiffure...
Ses nuits sont agitées tantôt par de doux rêves d'un jeune amant (Lloyd BOCHNER) qui désire l'épouser, tantôt par des cauchemars horribles où son mari défunt lui apparait...
Où se trouve la part de rêve et celle de la sombre réalité??

Le film oscille constamment entre les deux; et c'est aussi en celà que réside le génie en exercice de WILLIAM CASTLE: l'art subliminal de brouiller les pistes, nous entraîner dans l'onirisme, puis dans la réalité...
Qui est ce jeune amant, existe t-il vraiment, Howard Trent est-il réellement mort, son cadavre peut-il errer et persécuter sa veuve, quel rôle pourra jouer l'avocat Barry MORELAND???

MYSTERE...

En tout cas, le trouillomètre marche à merveille et les cris de terreur de BARBARA STANWYCK suffisent à nous glaçer d'effroi...

"THE NIGHT WALKER" (1ère partie)





























Avant toute chose, commençons par un petit rappel de la carrière de WILLIAM CASTLE, fidèle artisan du genre fantastique...

Né en 1914 et décédé en 1977, WILLIAM CASTLE est au fantastique ce qu'ALFRED HITCHCOCK est au thriller; il est le génial inventeur d'un concept qui fit fureur dans les salles de cinéma, et en fit sursauter plus d'un (et d'une): le gimmick, directement implanté dans la salle de ciné ou sous votre siège...
Imaginez la tête que vous feriez si en pleine vision du film une étrange bestiole appelé TINGLER venait vous "frotter" le dos alors que vous venez de la voir sur l'écran dans une séquence du film, ou que des dizaines de squelettes déboulent dans la salle alors que vous regardez "13 GHOSTS"...
WILLIAM CASTLE, c'était celà et plus encore...
Pour mettre à contribution votre participation à un film appelé "Mr SARDONICUS", imaginez que l'on vous remette des cartons à l'entrée, révélateurs d'une fin alternative prévue par le metteur en scène qui vous propose un "oui" ou un "non" pour punir le méchant à la fin du film... Nos réalisateurs contemporains qui pratiquent l'exercice en bonus de leurs éditions DVD n'ont rien inventé... MERCI MISTER CASTLE...
Le délicieux WILLIAM aimait proposer aussi des bandes annonces présentées par HIMSELF pour son long-métrage suivant, comme aimait le faire sir ALFRED...
Il adorait aussi se rendre dans les états où étaient diffusés ses films pour prendre la température des salles concernées et pratiquer le micro-trottoir en questionnant les spectateurs à la sortie et saisir leurs impressions "à chaud"...
Et quel bonheur de s'appeler "castle" lorsqu'on est artisan du genre...

La liste des films fantastiques de WILLIAM CASTLE commence en 1958 avec un film titré "MACABRE".
Puis, ce furent "The House of Haunted Hill" et "The Tingler", tous 2 réalisés en 1959 et interprétés par le Maître VINCENT PRICE, "13 GHOSTS" (1960), "Mr Sardonicus" et "HOMICIDAL" tous 2 en 1961, "STRAIT JACKET"(1964) et "I saw what you did"(1965), tous deux interprétés par la fabuleuse JOAN CRAWFORD...

Les héritiers de William CASTLE sont à l'origine de "remakes" de certains films de leur illustre père, et gèrent intelligemment son image qui perdure encore heureusement de nos jours...
Nul doute que William CASTLE aura été plus qu'inspiré par le génial "PSYCHOSE" de sir ALFRED pour sa période années 60, tant ces métrages grand-guignolesques sentent bon le souffre du thriller fantastico-psychologique à tendance névrotique...
Le spectre de Norman BATES erre parmi nous...

"THE NIGHT WALKER" (1964)






WELCOME, I AM WILLIAM CASTLE...

Je suis revenu de mon long sommeil pour vous présenter l'un de mes films, "THE NIGHT WALKER" : sexe (soft), mensonges, meutres, terreur sont au menu...
Après l'avoir vu, vos nuits ne seront plus jamais les mêmes...
Méfiez vous des bruits dans le noir, des craquements étranges et inexpliqués, des ombres tapies dans l'obscurité...
Méfiez-vous de votre propre sommeil, car celui qui n'existait pas viendra vous rendre visite cette nuit...

LA PHOTO DU JOUR

samedi 14 mars 2009

LA PHOTO DU JOUR






JOAN CRAWFORD, un autre symbole de liberté américaine...